Je me savais capable de me débrouiller avec ma tête mais mon manque de force était flagrant. J'avais honte de devoir compter sur la force de mes cohéquipiers lors des missions aussi ais-je décider que tous les matins je viendrais m'entrainer pour augmenter ma force de frappe et ce jusqu'à ce que celle ci me paraisse satisfaisante.
Il me fallais d'abord réflechir à mon programme car je ne pouvais pas me contenter de donner des coups dans le vide, cela ne servirais à rien si ce n'est m'éssoufler encore plus vite. La salle n'était pas déserte comme à l'habitude, quelques nouvelles recrues faisaient du zèle en pensant s'attirer les bonnes grâce du capitaine. je leur proposaient de se joindre à moi. Ils refusèrent d'abord puis se ravisèrent et vienrent près de moi.
Voilà, puisqu'il faut exercer tout notre corps, nous allons faire des séries de cinquantes. Des pompes, de la course, des abdominaux, des tractions, des poids,... La liste est longue mais ne vous découragez pas.
Je laissais là mes pauvres recrues pour commencer à courrir, cela me permettais de me concentrer sur ce que je faisais, je fis mes cinquante tours et, quand je revins à ce que je faisais, je me rendis compte qu'ils m'avaient suivis, ils étaient épuisés mais ils l'avaient fait. Je fus tellement conten te de voir ça que je leurs accordais quinze minutes de pause avant les pompes. Ils s'éffondrèrent sur le sol. Je décidais de faire des tractions pour les attendres, la motivation était rare de nos jours, il fallait ménager ses effectifs de temps en temps. L'entrainement se poursuivi jusqu'à l'aboutissement de la liste que j'avais éffectuée quelques heures plus tôt, nous étions tous à bout mais il était l'heure de prendre notre service.
Dès le lendemain je renouvelais l'experience, ils m'attendaient, impatient de poursuivre. La journée aurait beau être difficile, j'étais désormais persuadée qu'il viendrait tous les jours maintenant. J'étais ravie d'avoir de la compagnie, cela ne me ressemblait pourtant pas, la soul society était en train de me changer.
Nous nous mîmes au travail immédiatement, en l'éspace d'une journée, nous avions réduit nos temps de pause de moitié, cela ne voulais pas dire grand chose mais c'était encourageant, les courbatures de la veille nous faisaient souffrir mais une fois échauffés elles n'étaient plus aussi méchantes qu'au réveil. Les trentes minutes gagnées nous permirent de faire connaissance.
Les jours suivants se déroulèrent sur le même schéma jusq'à ce que ces mouvements ne nous sèrvent plus à rien, il était temps de passer à la suite. J e proposais donc à mes camarades de faire des combats pour développer cette fois nos reflexes, tous furent d'acords.
Les combats se suivirent, mes petits protégés faisaient de remarquables progrès, mais le plus surprenant était que je suivait moi même l'évoluion. Ce corps qui me faisait honte de développait et devenait puissant, cet entrainement n'était plus nécessaire mais je décidais de continuer à y venir pour les autres.
Un jour, en riant, j'appris que nous ne pourrions plus nous réunir à cause d'un changement de garde. Nous avons convenus de reprendre les exercices dès que nos emplois du temps coincideraient à nouveau...